Remise des Palmes académiques à Laetitia Gabernet

Cérémonies, Remises des Palmes

Samedi 12 novembre 2022 : remise des Palmes académiques à Mme Laetitia Gabernet par Mme Catherine Robert conseillère adjointe de coopération et d’action culturelle à l’Ambassade de France à Berne


Dans le cadre de l’assemblée générale de l’AMOPA à la Käfigturm à Berne, Mme Catherine Robert remet à Mme Laetitia Gabernet (au centre) la médaille de l’Ordre des Palmes académiques encore épinglée sur le coussin que tient M. Georges Maeder, président de l’AMOPA section de Suisse

Ci-après, un extrait de l’allocution prononcée par Mme Catherine Robert avant la remise de la médaille :

Madame Laetitia Gabernet vit aujourd’hui à Bâle, mais est née dans le Sud-Ouest de la France, dans la belle ville d’Auch, préfecture du Gers.  

Passionnée par les sciences, fascinée par l’archéologie, par l’ethnologie et l’anthropologie, elle fait un DEA au prestigieux Collège de France à Paris, en biologie cellulaire. Elle poursuit ses travaux de recherche en Suisse et s’inscrit en doctorat à l’Université de Zurich, en neurosciences, qu’elle obtient brillamment en 2001. 

Quand elle débarque à Zurich, elle ne parle pas un mot d’allemand ! En faisant l’apprentissage de l’allemand et du dialecte de Zurich, Laetitia Gabernet vit l’expérience de la diversité des langues et cette découverte aura des conséquences dans la poursuite de son parcours.
En effet, elle travaille de 2006 à 2010 à l’ETH, au département de l’ingénierie en biosciences qui se situe à Bâle et s’établit avec sa famille dans la ville rhénane. De 2010 à 2012, Laetitia Gabernet se lance dans un nouveau projet et, forte de sa propre expérience de la maternité, décide de créer un lieu, un lieu innovant, unique en son genre en Europe, un cocon pour l’accompagnement des mères et de leur bébé. Ce sera Cocoon Postnatal Care. De 2012 à 2016, elle se met en quête des partenaires adéquats, lève des fonds et cherche l’emplacement adéquat pour cette entreprise si novatrice.   

Toujours intéressée aux langues et en particulier au français comme langue-monde, elle s’investit lorsque sa fille Mathilde est en primaire à l’école pour que son apprentissage se fasse aussi en français. Une fois de plus elle s’investit pleinement et relève ce nouveau défi.

Elle devient tout d’abord coordinatrice du français pour le programme LCO, puis en 2015, Laetitia Gabernet fonde l’AFFB, l’Association des Familles Francophones de Bâle, trouve les locaux, embauche les enseignants. L’objectif de son association, à travers la mise en place de cours et d’activités culturelles en français, est de favoriser le maintien de la langue française et d’améliorer sa maîtrise parmi les enfants de familles françaises, francophones, bilingues à Bâle et désormais aussi dans ses environs et ce pour toutes les classes, du Kindergarten à la maturité, tout en assurant la préparation du DELF. Les cours sont dispensés dans des salles de classe mises à disposition dans les écoles et les résultats obtenus par les élèves sont intégrés dans les livrets scolaires. Aujourd’hui, grâce à son initiative, ce sont une centaine d’enfants de 15 nationalités différentes dans sept écoles qui bénéficient d’un programme reconnu de haute qualité. Grâce à son énergie et son engagement, Laetitia Gabernet fait vivre et fleurir la langue française à Bâle.



 

Remise des Palmes académiques à Alain Moser

Actualités, Remises des Palmes

Mardi 18 février 2020 : remise des Palmes Académiques à M. Alain Moser par le Consul général de France à Genève, M. Patrick Lachaussée

Le Consul de France remet à M. Alain Moser la médaille de l’Ordre des Palmes académiques
encore épinglée sur le coussin que tient le président de l’AMOPA Section de Suisse, Georges Maeder.

C’est à la Résidence du Consulat général de France à Cologny que s’est tenue la cérémonie de remise de la décoration de chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques à M. Alain Moser, directeur général des écoles Moser de Nyon, Genève et Berlin.

Citons quelques-uns de ses succès depuis qu’il a repris la direction générale de l’établissement scolaire privé créé par son père Henri Moser : une pédagogie innovante centrée sur l’élève, le défi brillamment relevé de l’école numérisée et l’obtention de la reconnaissance de la maturité cantonale par le canton de Genève, au terme d’un long processus.

Un point mérite d’être particulièrement souligné : la fondation en 2005 de la Moserschule à Berlin, école bilingue franco-allemande, qui prépare ses élèves à l’ABI-BAC, diplôme mariant l’Abitur allemand avec le bac français, en collaboration avec le lycée Janson-de-Sailly,  Paris. La preuve de l’intérêt porté par les autorités allemandes à la Moserschule de Berlin est fournie par le statut d’Ersatzschule conféré à l’établissement privé qui lui vaut d’être reconnu comme complémentaire à l’offre publique et de bénéficier de subventions.

Georges Maeder